Thursday, June 15, 2006

"Chicago... Part 1:" the other side

Coucou,

je vous propose un concept pour les articles sur mon dernier week-end. Comme celui-ci est fortement lié au week-end de Benoit, je le laisse faire chacune de ces parties du week-end sur son blog et vous apporte ensuite un deuxième point de vue. C'est comme un film, vous pouvez suivre la vie de plusieurs personnages au même moment. Pas mal le concept! ;-)

Et aussi, ça m'arrange de procéder comme cela, car ça risque d'être long de raconter tout le week-end, cette première partie est longue mais sans photo (cf. blog de Ben) donc je devrais pouvoir faire ça assez rapidement.

Friday 7:45 PM.

Je sors de la International House, direction l’aéroport de O’ Hare (prononcer O R). J’ai du temps devant moi, Ben arrive à 9:31 PM. Le bus m’emmène dans le LOOP puis la blue line qui m’emmène à l’aéroport. J’arrive à peine à l’heure, je regarde sur les écrans de United Airlines. Le vol de Ben est bien indiqué. Sur un autre écran : Vol en provenance de NYC, bagage claim number 3. Let’s go !

Là-bas, des voyageurs y récupèrent leurs bagages mais pas de Ben en vu. Normal, il a pas besoin de bagages pour un week-end, il doit m’attendre à la sortie au niveau du dessus. Je monte. Noboby ! Je demande à une personne de United Airlines qui me dit que de toute façon, la seule sortie des voyageurs de United est là.

Ça ne vient pas, je redescends voir.Il n’est pas là non plus. Son avion n’était pas indiqué avec du retard… Il doit être là… Merde, on va se louper !

Employons les grands moyens :

“Excuse me sir, I am waiting for my brother who’s coming from NYC. His plane has just land and I can’t find him and he doesn’t know anything about Chicago. Could you make a call in the airport?”

“Go to the phone over there, pick up and ask for it.”

“Thanks”…


Je décroche, c’est la police au bout du fil, j’explique ma situation...

« […], his name is Benoit Lê, I… »

“ What?! ”

“ Yes, Benoit Lê, he’s a French guy…”


Bon, on finit par y arriver, je decide de remonter voir s’il n’est pas arrivé là haut entre temps. A peine le temps de remonter que le haut parleur se met à parler :

« Binoi Li is waited … I repeat Binoi Li… »

Bon, au moins s’il est dans l’aéroport, il sait où je l’attends.

30 minutes plus tard, toujours pas de Ben, son vol n’est plus indiqué sur les écrans.

Il a du louper son vol, le temps de rentrer chez lui pour me prévenir, je devais être parti pour l’aéroport et il n’a pas pu me prévenir. (C’est ça de pas avoir de portable).

10 :30 PM:

Chemin inverse, retour à la International House. Je suis naz de ma semaine, je m’endors plus ou moins dans le train.


Saturday 12 :00 AM (minuit, c’est pas logique, mais les américains font comme cela) :

J’arrive à la International House, je me jette sur mon laptop pour vérifier mes mails, je suis d’en avoir un de Ben me disant qu'il raté son avion… Perdu Mec ! AÏe, je lui en rédige un en me disant qu’il a du prendre une chambre d’hôtel ne me trouvant pas, et qu'il ira dans un cyber café demain, on pourra alors se retrouver...

12 : 15 AM :

Merde quand même, c’est pas possible!!! C'est quoi ce bordel! On va pas se pourrir le week-end pour une connerie comme ça! Ah, mais j’ai une carte téléphonique que j’ai acheté l’autre jour, les affaires reprennent. Dehors, il pleut des cordes, je prends le téléphone de la cabine dans la International House. J’entends rien et comprends rien à ce que me dit la voix dans le téléphone à cause de la soirée Karaoké qu’il y a juste à côté. OK, on va voir avec la réceptionniste. Je lui demande si je peux utiliser le téléphone de la réception. Finalement elle me lâche son portable parce que cette foutue carte ne marche pas.

« Allo Ben ? »

« Ouais ? »

« T’es où là ? »

« A l’aéroport ! Je viens d’arriver. T’es où toi ? »

« What’s the Hell &%#? Je suis à la I house. Je viens de rentrer.»

« OK prends la blue line, descends à Jackson station, et attends moi sur le quai. »

Je fonce sous la pluie à l’arrêt de bus. Quelques uns passent : Ligne 28, ils me disent tous de monter car ce le dernier bus quasiment. Ils m’emmèneront sur la 47ème et après je pourrai prendre la red line. 47ème un quartier plutôt pas sympa du tout.

« No, thanks, I’m going to wait for the bus number 6 »

Un 6 venant dans l’autre sens me fait signe qu’il n’y a plus de bus qui pourront m’emmener dans le LOOP.

12:40 AM:

Retour à la I House. On reprend les mêmes: Ben et moi, notre chance ancestrale et le portable de la réceptionniste et on recommence :

« Ben, je peux pas venir, il n’y a plus de bus. Prends un taxi, demande la International House sur la 59ème, je t’attends devant… »

30 minutes d’attente sous la pluie mais avec un parapluie (quand même). Un taxi qui s’arrête à un stop et semble hésiter, je cours vers lui.


Got it ! C’est Ben qui sort derrière.


Direction la I house pour la check in, je lui présente la réceptionniste à qui l’on doit beaucoup, je lui offrirai quelque chose un de ces 4.

Il a fain, on prend des trucs à grignoter, il est pas loin de 1 :30 AM.

Saturday, 3 AM :

« on arrête de se raconter nos histoires et on se réveille tôt demain pour attaquer le week-end. »

« Ça roule ! ».



Je voulais enchainer sur un autre article mais il est déjà tard. Je vosu dis quand même le thème: Hier soir, je suis allé en haut de la John Hancook tower, là où on vouliat prendre le Brunch Ben! De jolies photos en perspective.


thcuss

4 Comments:

Blogger Jean-Etienne said...

Super les Brothers :D

On tient de papa et sa ... chance ;) pas de doute!

continuer les articles

9:43 AM  
Blogger Béno said...

Yo!!!
Si ça c'est pas super!!!
Bon je fais la part 2 ASAP

Béno

2:08 PM  
Anonymous Anonymous said...

bon sang ... quelle angoisse!

comment ne pas avoir de portable dans un monde perdu ?
Faite attention à vous deux
bises

2:14 PM  
Anonymous Anonymous said...

vous êtes les meilleurs;
Ca ne m'a même pas angoissé de vous lire : j'ai tellement confiance dans vos performances;
et puis vous êtes jeunes, et débrouillards.
Heureusement je n'étais pas là pour vous stresser;
bises
ENCORE

11:24 PM  

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